Prix Lumières 2013 : les nominations complètes
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Retrouvez les nominations complètes pour les Golden Globes 2013, catégorie cinéma, sur mon site In the mood for film festivals, en cliquant sur l'image ci-dessous.
Dans quelques heures aura lieu la 82ème cérémonie des Oscars et pour "Un Prophète" de Jacques Audiard, peut-être le couronnement d'une formidable aventure et une revanche face au "Ruban Blanc" de Michael Haneke qui, au dernier Festival de Cannes, lui avait ravi la palme d'or, "Un Prophète" ayant obtenu le Grand Prix, de même qu'aux European awards où il lui avait ravi le prix de meilleur film européen, Tahar Rahim ayant néanmoins reçu le prix du meilleur acteur européen. Aux Golden Globes qui préfigurent souvent les Oscars c'est Michael Haneke qui avait eu la préfèrence des votants. "Un Prophète" avait néanmoins remporté le Bafta du meilleur film étranger, une nouvelle fois face au "Ruban blanc".
Après 9 César dont deux pour Tahar Rahim (meilleur jeune espoir masculin et meilleur acteur), cette cérémonie des Oscars marquera-t-elle l'apothéose de cette pluie de récompenses avec un Oscar du meilleur film étranger? A suivre dans quelques heures. A moins que l'Académie ne crée la surprise en récompensant l'un des autres nommés: Ajami (Israël), El secreto de sus ojos (Argentine), Fausta (La Teta Asustada) (Pérou).
En attendant et en souhaitant bonne chance à l'équipe de Jacques Audiard, revoyez ci-dessous mes vidéos inédites de Tahar Rahim et de l'équipe des César, en salle presse des César 2010.
Liens:
Critique du "Ruban Blanc" de Michael Haneke
Souvenirs de la projection cannoise d' "Un Prophète"
Rencontre autour d' "Un Prophète" au cinéma le Saint-Germain-des-Prés
Lorsque j'ai reçu mon accréditation pour la salle presse, en début de semaine, j'ai d'abord hésité à m'y rendre. Je pensais au départ être dans la salle où se déroule la cérémonie, comme la fois précédente (en 2006) et puis la curiosité a été la plus forte et je me suis dit que c'était quand même une belle opportunité pour mon petit blog (sauf erreur de ma part, le seul présent) et pour mon insatiable curiosité et j'avoue que je ne regrette pas cette expérience inédite même si je ne souhaite pas forcément la renouveler. C'est donc au Châtelet, dans l'ambiance particulière de la salle presse, pendant 6 heures, que j'ai vécu cette soirée des César. Récit de la soirée des César vue de l'intérieur.
Je suis arrivée à 19H, amenée par un chauffeur de taxi qui ignorait ce qui se tramait-là (ce qui fait relativiser ceux pour qui le Châtelet était hier soir sans doute le centre du monde) et visiblement impressionné par le dispositif de sécurité et les nombreux badauds et photographes déjà présents. Des dispositions ont en effet été vraisemblablement prises depuis cette mémorable année 2006 où la cérémonie avait bien failli ne pas avoir lieu sous la « menace » des intermittents. Le Châtelet ressemble donc désormais à un camp retranché.
Après avoir montré mon badge à un nombre incalculable de vigiles, policiers et hôtesses, arrivée dans le hall du Châtelet où la foule se presse déjà nombreuse, on m'envoie sous une sorte de tente installée dans ce même hall, où je suis reçue avec affabilité et en même temps qu'une certaine Mélanie Laurent et où on m'explique que pour la presse c'est au Studio A, à l'entrée des artistes, situé derrière le Châtelet. Je remonte donc le courant de pingouins pour ressortir et me retrouver au fameux Studio A où il faut là aussi montrer patte blanche. On m'accompagne alors dans une petite salle au fond de laquelle sont installées plusieurs caméras (LCI, France 2, Canal plus...), où quelques journalistes sont déjà captivés (et capturés) par leurs ordinateurs. Ils ne seront d'ailleurs jamais plus d'une petite vingtaine. Un petit buffet avec champagne et petits fours est installé au fond de la salle. Deux écrans diffusent les répétitions (il n'est que 19H). Un pupitre est installé sur une scène exigüe. C'est là que vont défiler les lauréats après réception de leurs César sur la scène du Châtelet. On nous explique que certains viennent avec beaucoup de retard et que c'est un peu compliqué de suivre la cérémonie, celle-ci étant diffusée sur les écrans de la salle presse, et le son étant coupé pendant que les lauréats interviennent devant nous. Ce qui m'aura notamment fait manquer la traditionnelle rubrique nécrologique. Quel dommage, non? Pour le reste, je crois n'avoir rien manqué de l'essentiel (l'écran fonctionnant parfois en même temps que les lauréats parlent comme vous pourrez le constater au début de certaines vidéos). On nous explique aussi que les lauréats pour le meilleur film ne viennent pas toujours (paraît-il donc que nous avons été chanceux qu'ils viennent exceptionnellement tous) ou alors souvent 45 minutes après la fin de la cérémonie. Le Châtelet a donc son armée des ombres qui vaque en secret dans les dédales du théâtre. Les deux heures avant le début de la cérémonie s'écoulent relativement vite malgré une chaleur suffocante que souligneront presque tous les lauréats qui n'y passent pourtant guère plus de quelques minutes (comme Tahar Rahim dans les vidéos ci-dessous).
Tahar Rahim en salle presse après avoir reçu son César du meilleur jeune espoir:
Puis, la cérémonie commence. Gad Elmaleh et Valérie Lemercier esquissent les quelques pas de danse que nous les avions vus répéter sur les écrans, me laissant penser que cette cérémonie serait à cette image. Joyeuse. Aérienne. Ces espoirs-là ont été assez rapidement déçus... Ensuite, Marion Cotillard, la présidente de cette 35ème édition ouvre le bal en parlant, avec grâce et émotion (et une réserve que je soupçonne d'être un tout petit peu exagérée), de passion, de liberté, de son histoire d'amour avec le cinéma français. Cela s'annonce décidément bien. Arrive ensuite l'heure du premier César décerné, sans grande surprise, à Tahar Rahim pour « Un Prophète » qui le mérite grandement même si Firat Ayverdi avait aussi été remarquable dans « Welcome ». Il fera preuve devant nous (voir vidéos ci-dessus) de la même humilité que celle dont il a témoigné sur scène où il a rendu hommage à sa famille , à sa « chance extraordinaire de ne pas l'avoir choisie » dédiant son César à sa mère (comme d'ailleurs un grand nombre de lauréats de cette soirée!:-)). En salle presse, Isabelle Adjani et Marion Cotillard souligneront plus tard à quel point elles apprécient le jeune acteur, notamment pour sa modestie. Une dizaine de minutes après avoir reçu son César Tahar Rahim est donc le premier à venir devant nous, à la fois ébloui, déconcerté et avec la tête étonnamment sur les épaules.
Puis les lauréats se succèdent devant nous, certains surpris de se retrouver dans cette salle dont ils ignoraient visiblement l'existence (comme Emmanuelle Devos, ne sachant pas où elle débarquait), souvent une coupe de champagne... et évidemment le César à la main. Emmanuelle Devos est visiblement très surprise d'avoir reçu le César s'étant imaginée qu'une autre comédienne en particulier l'obtiendrait mais préférant en taire le nom par "respect" pour celle-ci qui selon elle avait davantage un "rôle à César".
Emmanuelle Devos en salle presse après avoir reçu le César du meilleur second rôle pour "A l'origine":
Une autre comédienne pourtant si lumineuse et touchante sur scène semble déboussolée de se retrouver devant nous mais on le serait sans doute à moins surtout quand le présentateur lui demande comment Xavier Giannoli l'a dirigée alors... qu'il s'agissait de Philippe Godeau.
Puis le son des écrans disposés dans la salle presse est remis pour que nous puissions suivre la cérémonie en attendant les lauréats suivants. Les récompenses continuent de pleuvoir pour « Un Prophète ». Personne ne réagit vraiment dans la salle presse. Tout cela, vu de la salle presse, a un côté assez dépassionné, prosaïque (une seule inconsciente et/ou téméraire a quand même applaudi à l'annonce du César du meilleur film...) . Pour certains, les lauréats sont plus des sortes de cibles à atteindre que des artistes venant d'être récompensés à l'exemple de ce journaliste(?) perpétuellement vissé à son portable (même pendant le discours d'Isabelle Adjani devant nous, ce qui lui a valu quelques remontrances de ses collègues) demandant ainsi régulièrement à son interlocuteur au téléphone « Et toi t'as fait qui? » comme s'il s'agissait de proies à abattre. Devant moi, Pascale Deschamps du jt de France 2 me semble en revanche avoir toujours cette lueur de curiosité, d'étonnement, je trouve d'ailleurs toujours ses reportages passionnants, jamais blasés ou condescendants. (A propos de France 2, Isabelle Adjani et Tahar Rahim y seront d'ailleurs ce soir les invités du journal de 20H).
Mais revenons à la cérémonie vue de la salle presse... De tous les lauréats qui sont passés devant nous, je retiendrai: l'émotion et le franc-parler de Mélanie Thierry (pour qui ce César du meilleur espoir se justifie par le fait que c'est son "premier bon film"), sa réaction d'enthousiasme et de surprise en assistant en salle presse à la remise du second César à Tahar Rahim; la passion de Serge Bromberg (le plus bavard, celui qui semblait encore vibré de l'enthousiasme que lui a inspiré Henri-Georges Clouzot, le seul finalement à vraiment parler de cinéma); l'émotion communicative d'Isabelle Adjani dont l'apparente assurance laisse percevoir une touchante personnalité à fleur de peau (je ne peux m'empêcher de me souvenir des commentaires acerbes de certains journalistes l'an passé au Festival de Monaco, les mêmes qui, sont doute, seront allés lui faire des courbettes hier soir, ce qui explique aussi probablement sa sincère émotion pour un film en lequel personne ne croyait au début et qui représentait pour elle un audacieux pari, et sans doute la plus cinglante des réponses à ses détracteurs); la "diplomatie" d'Harrison Ford pour qui les César sont "a wonderful show", "typically french" (oui, oui, on dira ça comme ça...), l'annonce de sa présence en salle presse étant le seul moment où un murmure d'interêt -je n'oserai dire d'émotion- a parcouru la salle en question; le professionnalisme de Marion Cotillard (alors que certains lui ont fait remarquer que lors des César qui l'avaient vue couronnée meilleure actrice elle n'avait -selon eux- pas daigné venir les voir en salle presse- d'où la remarque que vous verrez dans la vidéo ci-dessous-), et l'esquisse d'un commencement de début de sourire de Niels Arestrup qui a réitéré en salle presse son discours à propos des prix déjà énoncé sur scène; la réserve monotone de Jacques Audiard (mais on ne peut lui en tenir rigueur, son talent parle pour lui), la timidité de Stéphane Brizé mais aussi de Riad Sattouf; la discrétion élégante de Kyle Eastwood ... Quelques moments inédits que je vous laisse découvrir dans mes vidéos ci-dessous (j'en possède encore de nombreuses autres notamment d'Harrison Ford, d'Isabelle Adjani etc, je les mettrai prochainement en ligne) .
L'équipe d'Audiard étant arrivée bien après minuit, il est près d'une heure quand je quitte le Châtelet sous une pluie battante bienvenue après 6 heures dans l'insoutenable chaleur de la salle de presse; je quitte alors les lieux en même temps que l'équipe d' "Un Prophète" qui prend la direction du Fouquet's.
Je ne partage pas vraiment l'avis d'Harrison Ford pour qui il s'agissait d'un "wonderful show", Valérie Lemercier et Gad Elmaleh ayant finalement peut-être été plus inspirés en solo et quand ils se moquaient d'eux-mêmes que des autres, leur (parfois) réjouissant humour décalé n'ayant pas toujours atteint sa cible (sans parler du décalage à son paroxysme de Jeanne Balibar qui restera sûrement comme le plus grand moment de solitude de l'histoire de César) même si certains ont bien joué le jeu du second degré comme Marc-André Grondin ou Vanessa Paradis, tous deux prochainement à l'affiche, le premier du premier film de Christopher Thompson en tant que réalisateur "Bus Palladium", la seconde à l'affiche de "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil (deux films dont les critiques figurent sur inthemoodforcinema.com ) .
Malgré tout, je ne regrette pas cette soirée dans les coulisses des César et dans les coursives du Châtelet même si je me suis sentie très étrangère à la boulimie d'informations qui rongeait la plupart de ceux qui m'entouraient pianotant fébrilement sur leurs ordinateurs d'une main avec le portable dans l'autre main tout en regardant la scène d'un oeil et l'écran retransmettant la cérémonie de l'autre (oui, ils sont très forts!). Une frénésie d'images et d'informations à laquelle je préfère la magie de l'écran de cinéma et l'océan de possibles et d'histoires de la page blanche. Pour moi le cinéma se savoure et ne s'ingurgite pas. Je préfère me griser d'images de cinéma que de me gaver de celle d'une réalité ingurgitée sans avoir le temps d'être digérée. Je me souviendrai néanmoins de regards illuminés (même si d'illuminés parfois aussi), de ceux qui ont parlé de passion, d'obstination, de résistance, d'un scénariste qui a parlé d'histoires improbables, d'une comédienne émouvante qui a évoqué des choix risqués, d'une autre qui a parlé d'une jolie route finalement plus importante que son point d'arrivée. La mienne ne repassera sans doute pas par la salle presse des César même si je suis contente qu'elle en ait été jalonnée, d'avoir découvert sous un autre angle cette cérémonie que je ne me souviens pas ne pas avoir regardé une seule année même si l'essentiel reste celui qui, peut-être, étrangement n'a pas été suffisamment au centre de cette soirée. Celui pour qui, comme Marion Cotillard, mon coeur palpite inlassablement, irrémédiablement: le cinéma que ceux qui s'en gavent n'empêchera jamais de réjouir ceux qui s'en grisent...
Palmarès des César 2010
9 César sur 13 nominations pour « Un Prophète » véritablement plébiscité par les votants et qui a récolté les principaux César : meilleur jeune espoir et meilleur acteur, meilleur scénario original, meilleur montage, meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur dans un second rôle, meilleur photo, meilleur décor. Même si ce film est incontestablement un grand film, dommage que ce couronnement n'ait pas laissé une toute petite place aux autres et notamment à "A l'origine" de Xavier Giannoli ou même à des films étonnamment absents de cette compétition comme "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love ou encore "Je l'aimais" qui n'a récolté qu'une nomination (je persiste et signe), et donc à la diversité du cinéma français qui ne se résume pas à "Un Prophète" même s'il en représente sans aucun doute la meilleure part.
Arrive ensuite avec... seulement deux César « Un Concert » (meilleur son, meilleure musique).
Clint Eastwood a (à nouveau) remporté le César du meilleur film étranger, cette fois pour « Gran Torino », une récompense dont je me réjouis ainsi que de celle de Serge Bromberg pour « L'Enfer d'Henri Georges Clouzot » et que de celle de Stéphane Brizé et Florence Vignon pour l'excellente adaptation de "Melle Chambon".
"Welcome" malgré ses nominations n'a pas remporté un seul César, pas plus qu'Alain Resnais pourtant souvent récompensé lors de cette cérémonie.
Isabelle Adjani et Tahar Rahim rentrent tous deux dans l'Histoire, la première pour avoir obtenu son cinquième César de la meilleure actrice, le second pour avoir reçu à la fois celui de meilleur espoir et de meilleur acteur, ce qui ne s'était jamais vu auparavant. Même si celui-ci est exceptionnel dans "Un Prophète", François Cluzet (deux fois nommé), Vincent Lindon et Yvan Attal l'auraient également mérité. Ce n'est pas le César à Tahar Rahim qui est absurde, c'est sa double nomination... Ce qui n'enlève rien au talent des trois autres même si tout le monde sait à quel point Vincent Lindon désirait ce César (il l'a médiatiquement exprimé), peut-être d'ailleurs est-ce la raison pour laquelle il ne l'a pas eu...
Je vous laisse découvrir le palmarès ci-dessous. Vos réactions sont les bienvenues...
Meilleur Acteur
TAHAR RAHIM dans Un prophète
Meilleure Actrice
ISABELLE ADJANI dans La journée de la jupe
Meilleur Acteur dans un second rôle
NIELS ARESTRUP dans Un prophète
Meilleure Actrice dans un second rôle
EMMANUELLE DEVOS dans A l'Origine
Meilleur Espoir Masculin
TAHAR RAHIM dans Un prophète
Meilleur Espoir Féminin
MÉLANIE THIERRY dans Le dernier pour la route
Meilleur Scénario Original
JACQUES AUDIARD, THOMAS BIDEGAIN, ABDEL RAOUF DAFRI, NICOLAS PEUFAILLIT pour Un prophète
Meilleure Adaptation
STÉPHANE BRIZÉ, FLORENCE VIGNON pour Mademoiselle Chambon
Meilleure Musique
ARMAND AMAR pour Le Concert
Meilleur Son
PIERRE EXCOFFIER, BRUNO TARRIÈRE, SÉLIM AZZAZI pour Le Concert
Meilleurs Décors
MICHEL BARTHÉLEMY pour Un prophète
Meilleurs Costumes
CATHERINE LETERRIER pour Coco Chanel & Igor Stravinsky
Meilleure Photo
STÉPHANE FONTAINE pour Un prophète
Meilleur Montage
JULIETTE WELFLING pour Un prophète
Meilleur Réalisateur
JACQUES AUDIARD pour Un prophète
Meilleur Court Métrage
C'est gratuit pour les filles réalisé par Claire Burger et Marie Amachoukeli
Meilleur Premier Film
Les beaux gosses réalisé par Riad Sattouf produit par Anne-Dominique Toussaint
Meilleur Film Documentaire
L'enfer d' Henri-Georges Clouzot réalisé par Serge Bromberg et Ruxandra Medrea
Meilleur Film Etranger
Gran Torino réalisé par Clint Eastwood
Meilleur Film
Un prophète produit par Pascal Caucheteux, Grégoire Sorlat et Marco Cherqui réalisé par Jacques Audiard
Mes critiques des films en lice pour les César:
"Welcome"
"L'Enfer d'Henri Georges Clouzot"
"Je l'aimais" de Zabou Breitman
"Le Concert" (cliquez ici pour voir mes vidéos et lire mon compte rendu de son avant-première exceptionnelle.)
C'est avec déception que je viens d'apprendre l'annulation de la cérémonie des Etoiles d'or qui devait se tenir au Palace lundi prochain et où je devais être présente (je suis également désolée pour les gagnants du concours organisé sur ce blog qui se réjouissaient de venir à cette soirée).
Une nouvelle fois, "Un Prophète" récolte la majorité des récompenses (meilleur film, meilleur réalisateur pour Jacques Audiard, meilleur scénario, meilleur espoir masculin pour Tahar Rahim). Isabelle Adjani est de nouveau récompensée (après Les Lumières -cliquez ici pour voir ma vidéo d'Isabelle Adjani aux Lumières- et après les Globes de cristal). Je me réjouis du prix reçu par "L'Enfer" (meilleur documentaire) que je vous encourage vraiment à voir si ce n'est déjà fait.
Je vous laisse découvrir ci-dessous l'ensemble du palmarès et le communiqué de presse de Jean-Luc Favriau, le fondateur des Etoiles d'or:
"Pour des raisons de forces majeures techniques sans rapport avec le théâtre le Palace, les organisateurs des Etoiles d'or du Cinéma sont contraints d'annuler la 11ème cérémonie de remises des Etoiles d'Or aux Lauréats dela production cinématographique française 2009 qui devait se dérouler au théâtre du palace le lundi 15 février à 20h. Les trophées seront remis ultérieurement aux Lauréats en comité restreint.Les Lauréats désignés par le vote des journalistes de cinéma et par les membres de l'Académie de la presse de cinéma sont :
1. Etoile d'Or du Film français 2009
Un Prophète de Jacques Audiard
2. Etoile d'Or du Réalisateur français 2009
Jacques AUDIARD pour Un Prophète
3. Etoile d'Or du Scénario français 2009
Un Prophète de Jacques Audiard, Thomas Bidegain, Abdel Raouf Dafri et Nicolas Peufaillit
4. Etoile d'Or du Premier Film français 2009
Les Beaux Gosses de Riad Sattouf
5. Etoile d'Or du Documentaire français 2009
L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea
6. Etoile d'Or du Premier Rôle Féminin français 2009
Isabelle ADJANI dans La Journée de la Jupe
7. Etoile d'Or du Premier Rôle Masculin français 2009
François CLUZET dans A l'Origine
8. Etoile d'Or de la Révélation Féminine française 2009
Pauline ETIENNE dans Qu'un seul tienne et les autres suivront
9. Etoile d'Or de la Révélation Masculine française 2009
Tahar RAHIM dans Un Prophète
10. Etoile d'Or du Compositeur de Musique Originale de film français 2009
Alexandre DESPLAT pour Un Prophète, L'armée du crime, Et Après, Coco avant Chanel, Chéri.
11. Etoile d'Or du Producteur de films français 2009
Why Not Production
12. Etoile d'Or du Distributeur de films français 2009
Mars Distribution
Les organisateurs présentent leurs excuses aux Lauréats , aux journalistes de cinéma participants , aux invités à la cérémonie et aux dirigeants du théâtre le Palace qui ont tous soutenu cette manifestation en l'honneur de la création cinématographique Française.
Jean-Luc Favriau Fondateur des Etoiles d'Or du cinéma depuis 1998"
Hier soir, au Lido, avait lieu la cérémonie des Globes de Cristal. Côté cinéma, les prix font écho à ceux des Lumières (dont vous pouvez retrouver mon compte rendu et mes vidéos en cliquant ici) avec le prix de la meilleure actrice décerné à Isabelle Adjani pour "La journée de la jupe" et le prix du meilleur acteur décerné à Tahar Rahim pour "Un Prophète". C'est "Un Prophète" qui a reçu le prix du meilleur film, Jacques Audiard avait reçu le prix du meilleur réalisateur aux Lumières. La pluie (qui devient un déluge) de récompenses continue donc pour "Un Prophète". Les césar couronneront-ils ce succès? A suivre le 27 février.
Retrouvez (en cliquant ici) ma vidéo d'Isabelle Adjani au Prix des Lumières et ci-dessous la vidéo d'Isabelle Adjani hier soir aux Globes de cristal, une intervention aussi émouvante et vibrante que celle que fit l' actrice aux Lumières, une actrice qui a le courage de ses opinions, ce qui n'est pas si courant dans le milieu cinématographique... Voici:
Côté télévision je me réjouis des prix reçus par "Apocalypse" et "Pigalle la nuit" deux productions télévisées dont je vous avais parlé en avant-première sur inthemoodforcinema.com .
Délégué Général: SERGE BENAIM
Président jury 2010 : DENIS OLIVENNES
Les membres du jury et leur président ont déterminé les nommés dans chaque catégorie.
Les membres du jury :
Florence Ben Sadoun ( Première), Sophie Bouniot (France Soir), Guy Boyer (Connaissance des Arts), Alain Chouffan (Le Nouvel Observateur), Anne-Charlotte de Langhe (Figaroscope), Bruno CRAS (Europe 1), Jean-Marie Durand (Les Inrockuptibles), Guy Dutheil (Le Monde), Fabrice Gaignault (Marie-Claire), Thierry Gandillot (Les Echos), Carlos Gomez (Journal du Dimanche), Philippe Labi (VSD- Gala), Hubert Lizé (Le Parisien), Benjamin Locoje (Paris Match), Anne Michelet (Version Femina),Thierry Moreau (Télé 7 jours), Isabelle Morini-Bosc (RTL),Christophe Ono-Dit-Biot (Le Point), Dominique Parravano (Groupe Hersant Média), Catherine Rambert (Télé Star), Laïd Sammari (Est Républicain), Nicolas Vollaire (TV Magazine), Jean-Luc Wachthausen (Le Figaro),Yasmine Youssi (La Tribune).
La liste de tous les nommés est envoyée à près de 8000 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, nationale, régionale et locale pour le vote. Les lauréats dans toutes les catégories seront ceux qui auront obtenu le plus de suffrages.
Les lauréats 2010
Cinéma
.Meilleure actrice
Isabelle Adjani dans "La journée de jupe" de Jean Paul Lilienfeld
Meilleur acteur
Tahar Rahim dans "Un Prophète" de Jacques Audiard
Meilleur Film
"Un Prophète" de Jacques Audiard
Théâtre
Meilleure pièce de théâtre
"Les Gens" mise en scène Zabou Breitman
One man show
Florence Foresti "Mother Fucker"
Littérature
Meilleur roman
"D' autres vies que la mienne" d'Emmanuel Carrère
Meilleure Bande Dessinée
"Happy Sex" de ZEP
Musique
Meilleure interprète féminine
Olivia Ruiz
Meilleur interprète masculin
Benjamin Biolay
Architecture/Design/Photo
Meilleure architecte
Philippe Starck
Télévision
Meilleur documentaire
"Apocalypse" d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle (France 2)
Meilleur téléfilm ou série télévisée
"Pigalle la nuit" d'Hervé Hadmar et Marc Herpoux (Canal Plus)
Opéra/Danse
Meilleur spectacle de danse
"La Flute enchantée 2/Impepe Yomngo" direction musicale Mandisi Dyantyis
Meilleure comédie musicale
"La mélodie du bonheur" de Richard Rodgers mise en scène de Emilio Sagi Théâtre du Châtelet
Mode
Meilleur créateur de mode
Stefano Pilati pour Yves Saint Laurent
Pépite de Cristal
Alain Passard
Globe d'honneur
Danielle Darrieux
Nous venons de l'apprendre: "Un Prophète" de Jacques Audiard est nommé comme meilleur film étranger aux Oscars 2010. Cette nomination fait suite à une pluie de récompenses et nominations notamment aux César. Tahar Rahim a notamment reçu le trophée Lumières du meilleur acteur et Jacques Audiard celui du meilleur réalisateur. Vous pouvez visionner ma vidéo de la réaction de Tahar Rahim suite à son prix Lumières ci-dessous.
Cliquez ici pour lire ma critique d' "Un Prophète" de Jacques Audiard.